Encore cité dans plusieurs contextes aujourd’hui, Frederick Winslow Taylor a été l’un des premiers théoriciens de la gestion des processus du travail. Il a proposé également plusieurs autres hypothèses quant à la production des employés, la coopération et l’efficacité. Notamment, il a proposé l’idée que le travailleur plus productif devrait mériter une meilleure rémunération. Une idée saugrenue à une époque où les ouvriers étaient surtout motivés à préserver leurs emplois. Bref, des bases qui ont même servi à Henri Ford dans l’expérimentation, l’élaboration et à la reformulation de théorie du travail à la chaîne.

Les principes de gestion de Taylor

Frederick Winslow Taylor

Frederick Winslow Taylor est un ingénieur américain, promoteur le plus connu de l’organisation scientifique du travail.

En 1909, en publiant son livre sur les principes de la gestion scientifiques, Frederick Taylor se penche surtout sur la simplification des emplois, la collaboration et l’encadrement. À une époque où les directeurs d’entreprise n’avaient pratiquement aucun contact avec les employés, ses idées étaient totalement novatrices. Voici les 4 principes de sa gestion du travail :

  • La division du travail verticale qui implique une séparation entre les travaux intellectuels de la conception et ceux de la production. La démarche scientifique proposée est la décomposition scientifique des postes et des méthodes de travail.
  • La division horizontale des tâches à sa plus simple expression, afin de les automatiser et d’accélérer les gestes.
  • Salaire au rendement et contrôle des tâches en tenant compte de l’aspect répétitif du travail. Ainsi simplifié, Taylor propose une rémunération au rendement comme motif de motivation.
  • Une coordination au moyen de la hiérarchie fonctionnelle à plusieurs superviseurs selon les spécialités de chacun plutôt que d’avoir un seul patron.

Comment appliquer la loi de Taylor?

Selon les différentes interprétations, les spécialistes de la gestion ne s’entendent pas tous avec les principes de Taylor. Cependant, si l’on retourne à la base de ses fondements, Taylor nous enseigne qu’en pratique ou dans le cadre de la formation ces enseignements sont essentiels. D’un point de vue pratique, voici quelques exemples :

  • Lors de la rédaction des descriptions de tâches, organisez les éléments selon des suites logiques plus compréhensibles chez l’humain
  • L’enseignement des différents processus de production améliore l’intégration
  • Redistribuer un pourcentage aux salariés des gains sur la productivité
  • Assurez-vous un roulement entre les employés des postes ou des tâches les moins convoitées
  • Afin de stimuler les employés, élargissez les responsabilités ou favorisez la création de groupes semi-autonomes.

Bien que l’approche Taylor présente plusieurs éléments de productivité, les contrecoups sont souvent absorbés par des employés qui sont coincés avec un travail répétitif. Certains postes offerts proposent peu de perspectives d’avancement et le taux de roulement est très élevé. Cependant, ayez en tête que ce n’est plus seulement l’organisation qui impose une certaine taylorisation des tâches, mais bien les lois du marché.

Dans ce cas, vous devez impérativement trouver le juste équilibre et mieux répartir le travail à l’interne. Les tâches monotones de type corvées devraient en principe être partagées entre plusieurs employés. À titre de professionnels RH, analysez les postes ou les méthodes de travail qui nécessiteraient une réécriture, afin de limiter les départs par une meilleure organisation, une plus grande équité ou tout simplement par pure productivité. Bref, les humains ont tendance à déléguer outrageusement les tâches ingrates auxquelles ils ne veulent pas être associés au détriment de l’impartialité. On a besoin de vous pour veiller au grain.

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