Recrutement en continu : solution stratégique pour les organisations québécoises en 2025

En 2025, le marché du travail québécois est marqué par un paradoxe inquiétant. D’un côté, le nombre de postes vacants atteint 115 500 au premier trimestre ([ISQ, 2025]), un niveau parmi les plus élevés de la décennie. De l’autre, le bassin de personnes disponibles pour travailler a diminué de près de 90 000 personnes entre 2014 et 2024 ([ISQ, 2024]). Cette contraction démographique exerce une pression directe sur les entreprises, les institutions et les municipalités, qui peinent à attirer et retenir les talents nécessaires pour maintenir leurs services.

Dans ce contexte, la stratégie de recrutement adoptée par plusieurs organisations demeure problématique. Beaucoup choisissent encore d’afficher leurs postes au dernier moment, croyant économiser en réduisant de quelques semaines la masse salariale. Par exemple, chaque août, les centres de services scolaires publient des centaines de postes d’enseignants, parfois à quelques jours de la rentrée. En avril et mai, les entreprises de construction multiplient les offres en rafale, espérant attirer rapidement une main-d’œuvre déjà très sollicitée.

Cette logique est trompeuse. Les coûts cachés du recrutement de dernière minute — surcharge de travail, absentéisme, roulement, perte de productivité — finissent par dépasser largement les économies espérées. La CNESST rappelle que plus de 36 % des lésions professionnelles en 2023 étaient liées à la surcharge et au stress, tandis que l’Ordre des CRHA souligne que près de 40 % des travailleurs se disent désengagés lorsque les renforts tardent à arriver.

Le recrutement en continu, soutenu par l’affichage illimité d’Emplois spécialisés, représente une réponse claire et stratégique. Plutôt que de réagir en urgence, il permet d’anticiper les besoins, d’assurer une visibilité constante et de maximiser le retour sur investissement (ROI) du processus de dotation.

Recrutement traditionnel : une approche réactive aux coûts cachés élevés

Le recrutement traditionnel repose sur un réflexe bien connu : attendre qu’un poste devienne vacant avant d’agir. Si cette méthode peut sembler logique, elle engendre en réalité une série de coûts visibles et invisibles qui fragilisent les organisations.

Contexte québécois

Les données récentes de l’ISQ montrent que le délai moyen pour pourvoir un poste au Québec est d’environ 45 jours. Pendant cette période, le poste vacant génère une perte de productivité importante. Pire encore, la surcharge imposée aux collègues entraîne un risque accru d’absentéisme et de départ volontaire. Selon la CNESST, les absences liées au stress et aux troubles musculo-squelettiques coûtent chaque année des centaines de millions de dollars aux employeurs québécois.

Exemple concret — 1 poste vacant

  • Coûts directs (annonces, agences, RH) : ≈ 7 500 $
  • Vacances prolongées (45 jours) : perte de productivité ≈ 10 000 $
  • Surcharge et absences : ≈ 2 000 $
  • Désengagement et roulement : ≈ 3 000 $
  • Total réel : 22 500 $ par poste

Multipliez ce montant par 5 postes, et la facture grimpe à 112 500 $. Pour 10 postes, elle dépasse 225 000 $.

Points clés en action

  • Identifier vos coûts cachés réels par poste vacant.
  • Évaluer l’impact sur la santé et le moral des équipes.
  • Cesser de croire aux économies illusoires générées par un affichage tardif.

Recrutement en continu : planification proactive et ROI mesurable

Le recrutement en continu repose sur un principe simple : maintenir une visibilité constante et un bassin de candidats actif tout au long de l’année. Cette méthode réduit non seulement les délais de recrutement, mais transforme aussi un coût imprévisible en un investissement stratégique.

Contexte québécois

Avec 115 500 postes vacants recensés au premier trimestre 2025, la compétition est féroce. Les employeurs qui attendent le dernier moment pour afficher leurs besoins perdent l’avantage au profit de ceux qui pratiquent un recrutement constant.

Les sondages de l’Ordre des CRHA confirment que les organisations ayant une stratégie de recrutement en continu réduisent leurs délais de dotation de près de 40 % et améliorent leur taux de rétention de 15 % à 20 %.

ROI de l’affichage Emplois spécialisés

  • Traditionnel : ≈ 22 500 $/poste.
  • Affichage en continu (Emplois spécialisés) : 749 $/poste/an, affichages illimités.
  • Économie directe par poste : 21 751 $.

Dès plusieurs postes, l’option illimitée à 3 999 $/an devient encore plus rentable et flexible, couvrant tous les affichages sans limite de volume.

Points clés en action

  • Intégrer le recrutement en continu dans la planification RH annuelle.
  • Utiliser des plateformes spécialisées avec coûts fixes et prévisibles.
  • Mesurer systématiquement le ROI pour justifier l’investissement auprès de la direction.

Une stratégie incontournable pour les organisations québécoises

La réalité démographique et économique du Québec impose un changement de paradigme. Le recrutement ne peut plus être réactif : il doit devenir un processus permanent et stratégique.

Contexte québécois

Le vieillissement de la population et la baisse du bassin de travailleurs disponibles fragilisent particulièrement les secteurs publics et municipaux. L’Union des municipalités du Québec (UMQ) souligne que la rareté de main-d’œuvre est désormais un enjeu prioritaire pour plus de 70 % des villes québécoises. Dans le privé, les PME représentent 93 % des entreprises et subissent de plein fouet la compétition pour les talents (CIRANO, 2024).

Avantages stratégiques du recrutement en continu

  • Stabilité organisationnelle : moins d’absences et de surcharge.
  • Prévisibilité budgétaire : un coût fixe, pas de surprises.
  • Marque employeur renforcée : visibilité constante, attractivité accrue.
  • Santé organisationnelle : moins de stress, plus d’engagement.

Points clés en action

  • Intégrer le recrutement en continu dans la gouvernance RH.
  • Sensibiliser les gestionnaires aux coûts cachés du modèle réactif.
  • Positionner le recrutement comme levier de performance globale.

À retenir…

Le recrutement en continu s’impose comme une stratégie incontournable pour le Québec en 2025. L’approche traditionnelle, basée sur des affichages tardifs, entraîne des coûts cachés élevés : vacances, surcharge, absences et désengagement. Chaque poste vacant coûte en moyenne 22 500 $, bien plus que les économies supposées de quelques semaines de salaire.

À l’inverse, l’affichage en continu proposé par Emplois spécialisés permet de sécuriser un poste pour seulement 749 $/an, avec un ROI supérieur à 2 800 % dès la première embauche. Pour plusieurs postes, l’option illimitée à 3 999 $/an offre une flexibilité imbattable.

Réflexion pour l’avenir : les décideurs RH, municipaux et entrepreneurs doivent considérer le recrutement non plus comme une dépense ponctuelle, mais comme un investissement stratégique. En adoptant le recrutement en continu, ils réduisent leurs coûts, préservent la santé de leurs équipes et assurent la pérennité de leurs services.

Références officielles

  • ISQ, Résultats de l’Enquête sur les postes vacants et le salaire — T1 2025
  • ISQ, Le bassin de personnes disponibles pour travailler au Québec, 2014-2024
  • CNESST, Portrait des lésions professionnelles 2023
  • Ordre des CRHA, Baromètre RH 2024
  • UMQ, Rapport sur la rareté de main-d’œuvre municipale 2024
  • CIRANO, Portrait économique des PME au Québec, 2024